SIMON KINGSBURY
INDIE ROCK FRANCOPHONE
MONTRÉAL (CANADA)
BOOKING : US & CA
Nouvel album : Avril 2018
Tête et veste en jeans sur les épaules, SIMON KINGSBURY fait fi du cynisme ambiant. Actif sur scène depuis plus de dix ans, l’auteur-compositeur-interprète originaire de Saint-Jean-sur-Richelieu entretient l’enthousiasme, sans la candeur, et fait comme bon lui semble. À la recherche continuelle d’une montée d’adrénaline et de l’accord parfait, le montréalais d’adoption, même s’il expose sa voix avec puissance et justesse, a pour absolu celui de chanter vrai.
Armé de métaphores habillées de ses mélodies reconnaissables, et d’une nonchalance certaine qui, elle, laisse deviner autre chose, l’ex-membre du feu-groupe Lac Estion se déploie, sans filtre, dans toute sa tendre acidité. Tant qu’à avoir les pieds de part et d’autre d’une frontière, aussi bien traverser du côté qui nous appelle. Ça, Kingsbury l’a compris et l’assume entièrement, tandis que l’expérience et la liberté gagnent du terrain chez lui. Il est tout sauf sur le point de «tirer s’a plogue».
Créateur par nécessité autant que par plaisir, Simon Kingsbury est aussi le bon joueur, celui que tout le monde voudrait dans son équipe. Ne concevant pas une seconde la musique comme une trajectoire solo, c’est réellement entouré de ses complices Jonathan Charette (Groenland, Loïc April) à la réalisation et à la guitare, de Charles Blondeau (KROY, Mauves, Babylones) à la batterie et d’Olivier Van Tassel (Loïc April) à la basse qu’il sort de lui-même et éblouit. Et érafle aussi, par moment.
Avec en poche deux gravés aux sonorités alternatives — PÊCHER RIEN et PLAZA — grâce auxquels il se sera d’ailleurs attiré d’abondantes (et chaleureuses) accolades de la part de médias d’ici tels que La Presse, ICI Musique, VOIR, Huffington Post Québec et Le Soleil, trois vidéoclips, deux nominations aux GAMIQ (notamment dans la catégorie « Album rock de l’année »), un passage aux FrancoFolies de Montréal et un coquet nombre de spectacles à travers la province, Simon Kingsbury impose sa cadence et nous transporte quelque part entre l’arène où l’on règle des comptes et la promenade où l’on défile par beau temps. Et l’envie de le suivre se fait sentir, immanquablement.